samedi 19 mai 2012

Le Qi et le souffle

Une même chose et pourtant

Le Qi peut aussi être traduit comme étant un souffle universel. Le souffle du ciel et de la terre sont aussi les deux phases de la respiration embryonnaire. L’inspiration est yin alors que l’expiration est yang.

Quand on dit que là où va la pensée, le Qi la suit, cela veut dire que la pensée est bien plus rapide que le Qi. Il est communément admis que le Qi se déplace à 0.4 fois la vitesse de la lumière, tout comme le réseau informatique. La science actuelle a découvert que certaines particules se déplacent à une vitesse supérieure à celle de la lumière (environ 800 milliard de KM par seconde). En fait la science rejoint petit-à-petit la philosophie du Tao.

Maintenant à savoir qui va le plus vite dans l’univers, il est difficile d’être clair car cela nous dépasse à un point infini.

Si l’âme a la capacité de transcender le temps en voyageant dans le passé et le futur, cela veut dire que nos intuitions sont des pensées transmises par l’âme.

Le palmarès de la vitesse universelle serait donc ainsi : l’âme a une vitesse infinie puisque pour elle le temps n’existe pas, ensuite la pensée précède la plus rapide des particules qui est des milliers de fois plus rapide que la lumière, et le son qui vient ensuite précède le sang pour laisser la place au souffle qui ferme la marche.

Dans le Taiji quan on préconise la lenteur pour favoriser le relâchement des tensions musculaires et peut être aussi bien pour laisser le temps au Qi de parcourir nos cellules qui dans leur échange d’électrons sont censés faire passer le souffle chargé de toute cette information.

Si le Qi est lent à l’échelle universelle de l’infiniment petit, cela veut dire qu’il est porteur d’une charge et qu’il a peut-être aussi une masse.

En visualisant la pensée qui entraîne le Qi, puis le son, puis le sang et le souffle, on comprend pourquoi il faut aller lentement dans ce processus alchimique.

Le premier des six Qi climatiques et le vent (feng) qui s’apparente au souffle qui possède à la fois la douceur et la puissance.

La conclusion est que la puissance véritable de l’être se trouve dans la lenteur de ses actes. Le terme Qi ancien était formé de Wu et Biao qui ensemble signifient « Absence de feu ardent », autrement dit « il n’y a pas le feu ». L’énergie est lente parce qu’elle a peut-être une masse invisible mais palpable.
En liant la pensée et le souffle on produit la transformation par le cycle complet (pensée, énergie, son, sang, souffle). Ces cinq phases ou agents sont comparables aux cinq agents que sont le bois, le feu, la terre, le métal et l’eau, mais dans le sens inverse.

Pensée (eau) – Energie (métal) – Son (terre) – Sang (feu) – Souffle (bois)

Cette vision un peu simpliste révèle l’inversion du temps qui favorise le retour vers l’âme.

Selon les expériences de Masaru Emoto, l’eau serait réceptive à nos émotions transmises par la pensée et pourrait être modulable à guise. Si notre corps est formé de 80% d’eau cela veut dire que les pensées influencent la fréquence vibratoire de ces molécules. Quand on dit que 80% des maladies sont d’origines psychosomatiques, on peut alors prendre conscience de l’importance de l’impact de la pensée.

En pensant au Qi comme étant le souffle, on constitue la révolution complète du cycle alchimique.

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