samedi 19 mai 2012

Le Taiji quan producteur de dopamine ?

La lenteur du mouvement 

 Le geste lent du Taiji quan serait-il générateur de cette substance que l’on injecte aux patients atteint de la maladie de parkinson ?

La vision quantique de la matière peut nous amener à la conclusion qu’un mouvement n’est jamais vraiment fluide, mais qu’il est fait de micro-sauts d’un point à l’autre.

Dans l’art de la calligraphie ou de la peinture on apprend à tracer des formes en essayant de lier les points à un autre sans qu’on puisse voir de hachure à l’œil nu. Mais cela reste une illusion optique car il y a toujours des petites hachures, comme dans la pixellisation d’une image. Ceci voudrait dire que l’illusion optique produite par la lenteur d’un mouvement qui semble très régulier (Taiji) serait génératrice d’une substance chimique, ou d’une hormone.

Si le fait de regarder un bon film à la télé peut changer notre condition émotionnelle et donc par conséquent notre fonction chimique, il serait logique d’adhérer à l’idée que cela soit possible. Dans le Taiji quan il en résulte de même que dans la calligraphie où l’on doit s’appliquer à tracer un mouvement régulier au point qu’on imagine qu’il n’y ait aucun tremblement, et le bienfait que cela procure ressemble bien au résultat décrit pour l’une de ces fameuses sécrétions hormonales. Quand on ralenti le mouvement à l’extrême on voit des petits tremblements, tout comme si l’on essaie d’immobiliser la main dans le vide. L’énergie (Qi) est sensée demeurer en abondance dans les articulations et tendons, ce qui voudrait aussi dire qu’elle doit faire des sauts quantiques du coude au poignet ou du genou au pied. La liaison produite par le mouvement donne alors l’illusion d’une continuité régulière et produit un état émotionnel de satisfaction.

Maintenant qu’on a compris le tour de magie on peut alors faire circuler l’énergie à volonté sans aucun mouvement puisqu’à la base c’est juste l’intention qui produit cela.

1 commentaire:

  1. Fuzhong Li de l’Oregon Research Institute à Eugene (Oregon) et ses collègues ont testé les effets du tai-chi-chuan chez 195 patients ayant une maladie de Parkinson légère à modérée. Ils ont été répartis en trois groupes : tai-chi-chuan, entraînement en résistance et étirement, avec deux sessions d’une heure par semaine pendant six mois. À l’issue des différents programmes, la stabilité de ces personnes a été mesurée. Et celles qui ont pratiqué l’art martial ont obtenu de meilleurs résultats que les autres, notamment celles qui n’avaient effectué que des étirements. Cette différence est toujours visible trois mois plus tard.

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