samedi 23 juin 2012

Mettre du Qi dans son assiette

Selon la biologie, le besoin vital de nourriture pour l’humain est de 475 grammes par jour, soit 4oo g de glucides, 50 g de protéines et 25 g de minéraux. Chaque personne inspire au repos, dix kilos d’air (Qi) par jour. C’est dire si la nourriture principale est faite d’air plutôt que d’aliment solide.

L’idéogramme chinois ″Qi″ (énergie vitale) est composé en bas du pictogramme ″Riz″ (nourriture) et en haut du pictogramme ″Air″. L’air inspiré est beaucoup plus important que le besoin vital de nourriture physique pour l’organisme. A l’image du pain quotidien (chrétien) d’origine égyptienne (Osiris), le Qi est représentatif de la particule existante dans l’air et principale nourriture du corps humain.

Croire qu’il faut beaucoup manger pour être en bonne santé est donc une erreur fondamentale qui nous est inculquée dès notre enfance. En devenant conscient de ce souffle vital qui est présent dans l’air, nous pouvons diminuer considérablement la quantité de nourriture, et en pratiquant le pont céleste en retournant la langue vers l’arrière, nous pouvons devenir conscient du goût subtil qui est sécrété dans la tête et nous détacher du besoin d’engloutir des quantités de nourriture.

La maîtrise du goût s’obtient par le développement de l’odorat. Ceci peut s’expliquer par le fait que l’odorat est un sens extrêmement puissant chez l’être humain et qu’il est symboliquement lié à l’élément ″métal″ qui a la faculté de drainer la ″terre″ (le goût). Et comme l’élément ″bois″ (vue) contrôle la terre, le fait de regarder l’aliment pourrait ainsi avoir un effet nutritif sur le plan énergétique sans qu’il soit forcément obligé de manger pour se nourrir. Le goût est moins puissant que l’odorat, mais il est difficile à maîtriser car il est relié à la terre, la pensée et le désir. En pensant à un bon plat on peut avoir l’eau à la bouche. Pour obtenir cette maîtrise il faut apprendre à saisir le goût subtil qui humecte la gorge en retournant la langue derrière la luette.

Le souffle du Qi nourricier est lié à la reconnaissance, la gratitude et la capacité de voir le corps en tant qu’énergie ondulatoire et non un amalgame de particules matérielles. Le sens du toucher et l’envie d’engloutir la nourriture à grande bouchée est sans doute ce qu’il y a de plus difficile à maîtriser. En devenant conscient de l’importance d’absorber l’énergie plutôt que l’aliment et en se concentrant sur la qualité du goût subtil de l’aliment en prenant de petites bouchées, on peut maîtriser cette envie qui est la cause de l’excès de consommation qui entraîne l’embonpoint et la maladie. En faisant un acte sacré de l’administration de la nourriture on apprend à respecter ses organes vitaux et ne plus les insulter en leur faisant subir des travaux dignes de l’esclavage. Lorsque l’estomac et le reste du ventre rétrécissent on peut alors relâcher l’abdomen pour respirer à grandes bouffées en conscience et ainsi atteindre l’harmonie et l’équilibre.

 La véritable énergie nourricière n’est pas le Qi, les photons ou le Prana, mais une information issue de l’esprit qui remplit la conscience, le cœur et le corps.

En étant ouvert à la possibilité de se maintenir en vie sans alimentation matérielle telle qu’on la conçoit, on atteint un paradigme dont la science n’a pas encore mis le grappin dessus et cela peut forcément aussi créer des problèmes d’ordre social, car l’impact relationnel lié à la nourriture est très fortement ancré dans nos habitudes.

En acceptant l’idée que le corps matériel est une concentration d’énergie et que chaque cellule produit des biophotons qui communiquent avec le cosmos, nous pouvons obtenir un rayonnement qui communique un espoir de vie et d’harmonie face à un problème de plus en plus urgent en ce qui concerne l’état de la biologie terrestre.

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