jeudi 27 septembre 2012

Alchimie

7 niveaux de conscience ou incarnation de l’âme


Le principe de se rendre plus humain en s’abaissant devant la grandeur incommensurable du ciel et en respectant la terre mère, est ce qui permet l’élévation. En cherchant à s’élever en société, l’humain devient plus matérialiste et en cherchant à être humble il devient éclairé. Le quatrième règne qui est le nôtre est celui du cœur ou de l’humanisme qui consiste à observer le monde animal d’en haut, mais avec un respect pour l’intelligence instinctive, tout comme le végétal ou le minéral qui nous nourrissent.

 
  1. Le premier règne est celui du minéral où la terre s’exprime dans sa condition maternelle et où la durée d’existence est la plus longue sur le plan matériel puisqu’elle a 4 milliard d’années. 
  2. Le second règne est celui du végétal où la vie prend une dimension plus mobile. La durée de vie des arbres peut être très longue. C’est aussi l’eau sur la plan élémentaire, avec les émotions et l’énergie primordiale du champ zéro.
  3. Le troisième règne est celui de l’animal qui se rend autonome dans sa mobilité et où certaines espèces peuvent vivre plus d’un siècle. C’est le feu qui parcourt l’espace en cherchant à dévorer ce qui se trouve sur son passage.
  4. Le quatrième règne est celui de l’humain, du cœur, du centre et où l’existence devient courte. Il faut donc se dépêcher d’aller lentement pour ne pas gaspiller l’énergie afin de réaliser pourquoi on est ici. C’est l’air ou la légèreté subtile qui permet l’échange et la communication.
  5. Le cinquième règne est celui des avatars retirés dans l’Himalaya, des maîtres ascensionnés, des prophètes, des anges, etc. La vie n’est plus assujettie au temps et la matière n’est plus soumise à la gravitation. C’est la dimension des Bodhisattvas qui sont entre le monde humain et celui des Bouddhas. Le maître est un personnage retiré du monde, qui possède la grande puissance intérieure lui permettant d’être indépendant. C’est l’éther ou l’énergie (Qi), cette vitalité qui s’exprime comme l’émotion universelle.
  6. Le sixième règne est celui des Bouddhas, des dieux ou des esprits les plus élevés qui se disputent le trône impérial de la vacuité parfaite, de l’amour infini ou de l’ultime perfection. La durée de ce règne est proportionnelle à l’univers, c’est-à-dire infinie ou inexistante. C’est la conscience organisatrice du monde et de l’univers qui obéit à la vibration primordiale.
  7. Le septième règne est celui du vide primordial où tout revient à l’origine. Le temps et l’espace n’existe pas car le moindre mouvement peut provoquer un changement radical de tout l’univers. L’illusion est anéantie pour faire place à la lumière divine ou la pure énergie sans forme. Ce niveau est celui de la vibration originelle qui provient du vide ou de l’énergie du champ zéro (-273°).
Si l’humanité est considérée comme étant actuellement au quatrième règne ou niveau de conscience, cela veut dire que nous sommes juste au-dessus des animaux et même parfois inférieurs (dans nos actes). La méditation préconise de ressembler à l’arbre ou à la pierre qui ont beaucoup à nous apprendre à cause de leur durée de vie très longue sur cette terre. En voulant ressembler à des maîtres nous avons l’air de bouffons volatiles, alors qu’en étant humble devant l’expression véritable du cosmos nous pouvons évoluer vers le cinquième règne. Confucius disait qu’il faut se rendre humain pour évoluer. Ceci veut dire que nous autres humains sommes parfois comme des reptiles aveugles qui cherchent à s’élever sur le plan vertical.

Le cinquième règne

 Dans le livre des mutations (Yi jing ou Yi king) qui est la bible des chinois, Paul-Louis-Félix PHILASTRE (1837-1902) décrit l’homme noble (cinquième règne) comme un être surdoué (la bête) qui correspond à l’homme doué de la Kabbale hébraïque (666) qui ne signifie nullement le diable mais la perfection mathématique. Cette perfection est parfois dangereuse car elle conduit souvent au matérialisme. Ceci veut dire qu’après s’être élevé dans la condition d’Avatar ou d’être ascensionné ou encore de Boddhisattva, l’humain a encore deux étape à franchir pour atteindre la paix infinie. De quoi décourager tous les ascètes. Mais en même temps nous avons toujours ce cœur, ce centre qui nous rappelle que le mal est au service du bien et que l’évolution est une loi constante qui s’accorde avec le changement perpétuel et l’attraction infinie vers l’ultime sentiment qui fait battre le cœur dans les tripes.

Avoir le palpitant dans le ventre, c’est avoir le cœur au ventre ou le courage d’avancer dans la vie. Le but de toute alchimie est de ressentir les battements du cœur dans le ventre, car ainsi le feu qui y descend fait bouillir l’eau qui stagne dans la taille. Ce mouvement du feu et de l’eau s’accorde avec l’échange des énergies du ciel et de la terre lorsqu’ils sont en harmonie. En laissant stagner l’eau dans la taille et le feu dans le cœur, l’humain ne réalise pas d’évolution cosmique, alors que s’il comprend l’importance de cette action, il va transmuter vers l’étage supérieur du cinquième règne.

Tout cela ne sont que des suppositions bien entendu et si on admet l’idée que l’humanité pourrait muter vers un cinquième règne, cela veut dire qu’un jour viendra où il y aura des suprahumains au côté des humains que nous sommes, tout comme il y a des humains actuellement au côté des orang-outangs (litt. Hommes de la jungle).

Avec toutes ces pyrotechnies, je vous laisse méditer sur ces appréciations tout en sachant qu’il ne s’agit que de mon univers dont le temps est évidement compté.

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