mardi 29 mai 2012

Pseudoscience

Pseudo-science

Les mouvements antisectes comme il en existe notamment un bon paquet en France dénoncent aussi les médecines alternatives comme la MTC en disant que le Qi serait issu d’une pseudoscience. Le problème de ces gens est qu’ils sont capables de vous expliquer comment vous êtes malades, mais pour la guérison ce n’est pas toujours explicable. Alors pourquoi rejeter le pourcentage qui guérit, même si on ne peut pas l’expliquer ?

Lorsque le guérisseur opère selon les traditions transmises, il n’a pas vraiment conscience de ce qui se passe selon une vision scientifique, mais le résultat est ce qui compte. Même si nous ne connaissons pas vraiment le fonctionnement de l’automobile dans tous ses détails nous pouvons conduire un véhicule.

Cosmologie chinoise 


La cosmologie chinoise nous apprend quelque chose de fondamental à propos de la théorie et de la pratique. C’est comme Einstein qui disait que la théorie c’est quand on peut tout expliquer et que rien ne fonctionne, et la pratique c’est quand ça fonctionne et qu’on n’arrive pas à l’expliquer. Ceci est conforme au principe du « non agir » qui met l’accent sur l’application.

 Il est impossible de connaître l’univers sur le plan structural puisque les particules fondamentales qui composent la matière sont insaisissables. En décidant consciemment d’abandonner la quête de la connaissance de la particule fondamentale on découvre soudainement la lumière de la conception du monde. Cette révélation permet de maîtriser l’espace et le temps de manière fonctionnelle. C’est ainsi que la MTC ou le Qi gong prévient de la maladie et permet l’amélioration de la santé.

La différence fondamentale entre la philosophie et la science c’est l’intérêt du sujet de la santé ou la maladie, car le principe de la mécanique quantique dit que la focalisation sur la matière est ce qui lui donne corps. Dans le champ uni des sciences et de leurs explications il n’existe pas de vraie structure, alors que dans la pratique des arts énergétiques on y trouve la plénitude et la sérénité. Qu’est-ce qui compte finalement : « pouvoir tout expliquer et se sentir mal ou se sentir bien et ne rien pouvoir expliquer » ?

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