mardi 29 mai 2012

Respirianisme

La nourriture pranique

Le respirianisme que l’on appelle état de Bigu en qi gong serait un canal ou une transmission d’âme à âme comme on le retrouve dans le Chan (zen) ou le Reiki ancien. Il n’est pas dit que l’adepte ne peut pas se trouver par lui-même dans cet état, mais il semble plus évident d’y arriver en étant guidé.

Le jeûne prolongé peut être fatal, c’est pourquoi il est vivement déconseillé d’utiliser la volonté pour obtenir cela.

Avant de se priver de quoi que ce soit il est possible de changer les habitudes de consommation. L’énergie présente dans un aliment peut avoir un effet différent si on est capable de produire une transformation semblable à la libération d’atome comme une mini bombe. Pour cela il suffirait de dévorer l’aliment avec le regard puis de le sentir, le humer, pour aspirer son souffle vital. Ensuite si l’on visualise la mastication comme un processus qui libère l’énergie dans chaque bouchée il en résultera une meilleure assimilation et surtout moins de quantité pour se nourrir.

Il y aurait des respiriens qui ne boivent même pas d’eau et aussi des gens qui peuvent rester plus de trois heures sans respirer. Là, on rejoint l’ascétisme du bouddhisme qui prône l’immobilisation totale pour accueillir l’esprit. Mais ceci n’est pas accessible dans la vie mondaine.

Si ces choses refont surface à notre époque c’est qu’il y a vraiment un problème avec la consommation et le profit qui se trouve là derrière.

Le fait d’imaginer qu’il puisse y avoir une spéculation boursière sur les denrées alimentaires donnent forcément envie d’alimenter un mouvement qui permette de se priver de toute nourriture pour rétablir un équilibre.

Il y a beaucoup de gens qui tentent d’expliquer le phénomène du respirianisme qui est très marquant.

En théorie il y a parfois des explications qui semblent bien, mais il semble bien qu’en pratique cela ne fonctionne pas si bien. En réalité personne n’arrive à expliquer ce qui se passe vraiment. Il y a des adeptes qui prétendent que les photons qui entrent dans ses yeux les nourrissent. Le pranisme est le fait d’aspirer le prana (respiration) en tant que souffle vital. Mais ce qui nourrit vraiment ces gens est-ce bien cela ? La lumière, le prana, le qi ou le pain quotidien sont certainement des formes de nourritures, mais l’énergie vitale du champ zéro n’a pas d’identification. La lumière n’est pas une fin ou un aboutissement mais un phare qui projette l’illusion. Au-delà de cela il y a l’absence de polarité qui émet la vibration primordiale. En prenant conscience de ce fait, chacun peut trouver sa voie et évoluer.

En devenant simplement observateur de la nourriture on peut diminuer la quantité à ingurgiter pour se nourrir de son qi. L’énergie qui est présente dans l’aliment se révèle si l’on est conscient. C’est le principe même de la mécanique quantique qui dit que l’observateur fait vibrer la matière par son regard. Dans le Taiji quan on dit que là où va la pensée le qi la suit. Si l’on mange un aliment après l’avoir consacré et en pleine conscience, l’énergie qu’il va révéler sera beaucoup plus grande que si l’on mange un Mac Do en consultant son Iphone.

Ce qui nourrit le qi est le jing ou l’essence qui est présente dans l’aliment et qui se déculpe lors de la digestion. Lorsque le qi est abondant on peut nourrir l’esprit (Shen) en vue d’atteindre cet état merveilleux qui fait que l’on a plus besoin de rien.

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